(46) Par Éric MONSINJON –

A 77 ans, cette figure de l’art contemporain, qui défend les pratiques conceptuelles et invisuelles les plus radicales, continue de chercher ce qui est autre. Collectionneur, expert, critique, l’homme se définit comme « agent d’art. »

« Être un artiste, aujourd’hui, signifie questionner la nature de l’art. Si l’on questionne la nature de la peinture, on ne peut pas questionner la nature de l’art. Si un artiste accepte la peinture (ou la sculpture), il accepte la tradition qui l’accompagne. » Joseph Kosuth

Dans le monde très confidentiel des amateurs d’art minimal et conceptuel, le nom de Ghislain Mollet-Viéville, alias « GMV », est devenu une référence absolue. En cinquante ans, ce Parisien, solaire et élégant, s’est imposé dans le milieu de l’art contemporain à la fois comme collectionneur, expert, marchand, critique. Artiste ? Il s’en défend.

Ghislain Mollet-Viéville dans son appartement au 26 rue Beaubourg 75003 Paris, (1984).
Œuvres de Walter de Maria « High Energy Bar » (1966) et Sol LeWitt, (1967 et 1974).

GMV se définit comme « agent d’art ». Une fonction qui rassemble l’ensemble de ses activités professionnelles orientées vers une autre idée de l’art. Comprendre : un art de « pures opérations mentales » qui place au second plan les préoccupations d’ordre matériel.

Opposé au fétichisme de l’œuvre d’art, il rejette toute séduction des matériaux, ignore tout effet de style, raille la notion de chef-d’œuvre. Rencontrer GMV, c’est basculer dans un monde où l’art aspire à l’immatérialité. Et suivre l’évolution de son goût à travers le temps, c’est emprunter le chemin platonicien qui mène du sensible à l’intelligible.

Commencements

Né le 18 octobre 1945, Ghislain Mollet-Viéville grandit rue de Tournon dans le 6e arrondissement de Paris dans une famille bourgeoise d’avocats. La famille déménage ensuite pour la rive droite, avenue Hoche dans le 8ème arrondissement. Chez lui, on ne parle pas d’art. Mais, au gré de sorties dans les musées et de cours de dessin au lycée, il se passionne pour la peinture et dans un premier temps pour celle de Bernard Buffet. Ses parents ne s’opposent pas à cette passion grandissante pour l’art, mais préfèrent qu’il suive, après son « bachot », des études à l’école Supérieur de Commerce (Sup de Co). Son diplôme en poche, il se lance dans le monde de l’art.

Il commence à acheter des dessins de Jean-Michel Folon et Roland Topor, puis de Titus-Carmel. Enfin des tableaux des jeunes peintres de la figuration narrative – Peter Klasen, Bernard Rancillac, Hervé Télémaque. Eclectique, il achète aussi bien des œuvres de Simon Hantaï, Antonio Saura, Horia Damian, ou de Claude Viallat, fondateur du groupe Supports/Surfaces. Autant d’artistes qui faisaient l’actualité de l’art à l’époque.

Curieux de tout, GMV court les expositions, les galeries, les foires d’art, les manifestations internationales de la Biennale de Venise à la Documenta de Kassel, dévore les revues d’art spécialisées, Art vivant, VH 101, (+-0), Art Présence.

Sa formation intellectuelle se structure au fil de ses rencontres. Il se lie d’amitié avec de grands galeristes de la capitale. Parmi eux, Yvon Lambert, Daniel Templon et sa compagne Catherine Millet, qui fonda la revue art press. Grâce à eux, il s’initie à ce que l’art contemporain invente de plus radical : l’art minimal et l’art conceptuel.

Communiqué de Ghislain Mollet-Viéville envoyé à la presse  en 1979

LeWitt, Judd, Andre…

Le déclic pour l’artiste Sol LeWitt lui vient, en 1970, lorsqu’il découvre des papiers découpés de l’artiste chez le collectionneur Hubert Goldet. « J’étais fasciné de voir des œuvres aussi simples et radicales », confie-t-il.
De 1970 à 1975, sa collection commence à muter. Il décide alors d’acheter les grands minimalistes américains – Donald Judd (1928-1994), Carl Andre (né en 1935), Sol LeWitt (1928-2007) -, qu’il découvre à Paris chez Yvon Lambert. Il s’intéresse au même moment au groupe franco-suisse BMPT (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni).

Appartement de Ghislain Mollet-Viéville au 26 rue Beaubourg 75003 Paris. Œuvres de Daniel Buren,  John McCracken, Donald Judd, Sol LeWitt, Bernar Venet, Joseph Kosuth,  Walter de Maria.

Quelle importance accorde-t-il à l’art minimal ? « L’art minimal traite du statut de la sculpture en tant qu’objet en trois dimensions. Pour les artistes de cette tendance, l’œuvre doit, en premier lieu, se concentrer sur sa propre réalité. Nous devons la ressentir comme une forme d’art qui fait sa propre analyse. Le contenu de la sculpture est la sculpture elle-même, sans équivoque. Il n’y a pas une idée camouflée derrière l’œuvre. Son idée et sa mise en pratique ne font qu’un ! », précise-t-il. La relation qui s’établit alors entre l’objet, l’espace et le spectateur devient aussi importante que l’objet lui-même.

Comme GMV le souligne : « Un néon de Dan Flavin n’a aucun intérêt en soi. Ce qui compte, c’est de faire l’expérience de circuler à l’intérieur de son halo de lumière colorée et d’observer les effets produits par sa diffusion dans l’espace. » Il en est de même des célèbres parallélépipèdes sérielles de Donald Judd, accrochés et étagés sur les murs, qui offrent leurs volumes en lévitation aux regardeurs.

Dès lors, peut-on présenter l’art minimal comme une recherche d’ordre métaphysique ? GMV répond par la négative. En effet, si les fondateurs de l’abstraction, ancêtres de l’épure géométrique, étaient pour la plupart mystiques, les artistes minimalistes rejettent, quant à eux, toute transcendance. Ces derniers recherchent « la mise en valeur de formes essentielles.» Expérimenter, toujours expérimenter, au prix d’une démystification des chefs-d’œuvre. « Il n’y a pas de chef-d’œuvre dans les cubes sériels de Sol LeWitt », relève GMV.

Kosuth, Weiner, Barry…

En plus des œuvres d’art minimal, il achète ses premières pièces conceptuelles chez les galeristes Yvon Lambert et Daniel Templon dont il découvre la puissance et l’importance : Joseph Kosuth (né en 1945), Lawrence Weiner (1942-2021), Robert Barry (né en 1936). Pour cela, il n’hésite pas à revendre certains tableaux de sa collection précédente pour pouvoir s’offrir ces artistes pionniers. Sa collection marque un nouveau progrès. GMV se passionne dorénavant pour cet art naissant qui place l’idée au dessus du sensible, et ces artistes qui préfèrent les protocoles aux objets physiques.

Il a alors le sentiment d’assister à une révolution historique : « L’art conceptuel représente une rupture aussi importante que la rupture opérée par Malévitch et Kandinsky au moment du passage de la figuration à l’abstraction. » Collectionner cet art réputé difficile lui a paru d’emblée « naturel ».

Souvent taxé d’élitisme, l’art conceptuel réclame une autre approche perceptive. D’ailleurs une personne atteinte de cécité, la vue par exemple, peut parfaitement comprendre une œuvre conceptuelle. Il suffit pour cela de la lui décrire. Si l’art minimal propose l’observation d’une forme simple reliée à son espace d’exposition, l’art conceptuel se situe sur le plan d’une expérience de la pensée.

A l’aube des années 1970, la scène artistique française était alors dominée par l’abstraction de « l’école de Paris », aussi l’art minimal et l’art conceptuel se résumaient à quelques galeries, une poignée de galeristes et autant de collectionneurs.

Pour gagner sa vie, GMV crée avec un associé une SARL « Art et investissement. » Achat, vente, courtage, il profite d’un marché de l’art en pleine effervescence, conseille les collectionneurs d’art minimal et conceptuel, tout en faisant commerce de petites pièces d’artistes à fort potentiel : Picasso, peintres de l’école de Paris, Sandorfi, Hantaï. Avec les honoraires perçus, il enrichit sa collection privée.

La crise pétrolière de 1973 déclenche une récession économique internationale à partir des années 1974-1975 qui met un coup d’arrêt à l’euphorie : effondrement du marché de l’art, frilosité des collectionneurs, fermeture de nombreuses galeries. Voyant son activité fragilisée, GMV décide de se lancer dans une nouvelle aventure.

L’appartement de Ghislain Mollet-Viéville au 26 rue Beaubourg 75003 Paris, en 1987. Œuvres de On Kawara, Lawrence Wiener, Bernar Venet, Sol LeWitt, Daniel Buren, Carl Andre.

Palais Idéel

Inspiré par la légendaire galeriste Iris Clert qui avait déjà exposé à son domicile, GMV décide d’ouvrir un espace d’exposition chez lui. En 1975, il s’installe au 26 rue Beaubourg dans le 3ème arrondissement de la capitale.
Très bien situé dans le quartier des galeries de la rive droite, à deux pas du futur Centre Pompidou alors en cours de construction, l’appartement offre une surface totale de 150 m². Signes particuliers : espace blanc sans décoration, mobilier fonctionnel, peu d’objets personnels. Autant dire un écrin idéal pour présenter sa collection d’art minimal et conceptuel dans un cadre de vie convivial à l’opposé des « White Cubes » des galeries d’art. GMV parvient à trouver une certaine harmonie entre art, cadre de vie et mode d’existence.

Il commence à placer deux cubes incomplets de Sol LeWitt, une sculpture au ras du sol de Carl Andre, un Statement de Lawrence Weiner, une définition de Kosuth, une toile rayée de Daniel Buren.

Au fil du temps, la liste des artistes s’allonge et donne le tournis : Art & Language, Hanne Darboven, André Cadere, Douglas Huebler, On Kawara, Victor Burgin, Tania Mouraud, Claude Rutault, Donald Judd, Bernar Venet. Un petit palais idéel.

Joseph Kosuth : “Titled (Art as idea as idea)” définition du mot Specific

GMV fait un constat sans appel : « Mon Viallat, ça ne tenait pas la route à côté ! », s’exclame-t-il. Qu’à cela ne tienne, il revend ses toiles du peintre nîmois et se déleste, petit à petit, de son ancienne collection de tableaux pour privilégier les installations minimalistes et les pièces conceptuelles. Sa collection se spécialise.
Pour assurer la promotion de son espace, il élabore une stratégie de communication : achat d’espaces publicitaires, rédaction de communiqués de presse, organisation d’événements. Tout le monde peut visiter son appartement. En semaine, il suffit de téléphoner pour prendre rendez-vous, le samedi, l’accès est libre.
Très vite, l’appartement devient un lieu incontournable de la capitale. Sa philosophie diffère foncièrement des autres lieux d’art. A l’inverse des directeurs de galeries souvent barricadés dans leurs bureaux, GMV prend le temps d’échanger avec ses visiteurs.

S’il ne vend aucune œuvre de sa collection personnelle, il loue son appartement pour des shootings photos de mode, ou pour des publicités, et observe, amusé, le ballet des stars qui défile chez lui, de Romy Schneider à Christophe Lambert.

Quand GMV n’est pas chez lui, il est partout, bars, lieux nocturnes, vernissages, dans tous les endroits où il se passe quelque chose qui a trait à l’art contemporain.

Agencements de l’art

Plus qu’une ligne esthétique, GMV défend une idée de l’art très singulière qui intègre également tout son écosystème. « Les contours de l’art m’intéresse autant que l’art lui-même », affirme-t-il malicieusement. Son économie, sa sociabilité, sa portée politique sont, pour ainsi dire, mises à la question. En tant qu’agent d’art, GMV entend être un acteur de ces métamorphoses : « Je n’étais pas vraiment agent d’artiste, et ce qui m’intéressait c’était plus l’agencement de l’art, comment l’art fonctionne dans notre société. »

L’agencement de l’art est aussi une façon inattendue de prolonger le travail des artistes. GMV réactive et réinterprète des œuvres de Lawrence Weiner, notamment le Statement IN AND OUT qu’il insère dans un magasin de surgelés Picard. Un acte visant à « inscrire l’art dans la vie courante. » Mais ce que fait GMV, d’autres peuvent le faire. En effet, nombre de pièces minimalistes ou conceptuelles n’ont pas besoin d’être exécutées par les artistes.

Ghislain Mollet-Viéville actualise le Statement IN AND OUT de Lawrence Weiner à la librairie du centre d’art « Le Quartier » à Quimper (2004). L’inscription IN AND OUT est inscrite sur la vitre et c’est le soleil à l’extérieur (OUT) qui fait rentrer le texte (son ombre) à l’intérieur (IN) de la librairie.

N’importe qui peut les réaliser à leurs places, à l’instar des Wall Drawings de Sol LeWitt ou des Wallpieces de Robert Barry, à condition de respecter les instructions fournies par les artistes. Selon GMV, « On est plus impliqué avec les protocoles ». Chose impensable avec des œuvres traditionnelles où toute intervention est proscrite. C’est là, la grande force démocratique, insoupçonnée, des œuvres à protocole.

« Actuellement je n’ai rien à exposer et c’est ce que je suis en train de vous exposer. »
Annonce de Ghislain Mollet-Viéville pour une exposition dans l’affiche « Paris-Beaubourg » (janvier 1985).
« Je n’ai rien à exposer et c’est ce que je suis en train de vous exposer »
Annonce de Ghislain Mollet-Viéville dans le catalogue de l’exposition d’art conceptuel : « L’être et la Lettre », Nice, 1987.

Gurita, Farkas, Renard, Chemarin…

Nouveau déménagement en 1991, rue Crozatier dans le 12ème arrondissement de la capitale. Il organise des expositions d’art à vivre dans son appartement totalement vide, ou hors de chez lui. A cette époque, il s’intéresse moins aux objets qu’à une nouvelle manière de penser. « L’art pour moi, c’est à la fois un état d’esprit et un mode de vie », clame-t-il.

Il est de plus en plus concerné par les artistes qui remettent en cause la nature même de l’art. Son aphorisme est célèbre : « L’objet de l’art n’est pas seulement l’objet d’art. » A partir d’une telle position, peu d’artistes contemporains sont susceptibles de l’intéresser.

Bureau de Ghislain Mollet-Viéville au 59 avenue Ledru-Rollin 75012 Paris (depuis 2001). « Sound Piece » de Robert Barry (1978).

Alors quels artistes retiennent aujourd’hui l’attention de GMV ? Il ne se dérobe pas et répond : « J’aime la fiction d’Hubert Renard, les contrats de Ludovic Chemarin©, les perturbations de Gilbert Coqalane, je représente Jean-Baptiste Farkas et son entreprise IKHÉA©SERVICES.

Il y a aussi un artiste qui compte beaucoup pour lui, c’est Alexandre Gurita, figure majeure de l’art invisuel : « L’art minimal et conceptuel est, pour moi, le point de départ pour comprendre le travail d’Alexandre Gurita. » Et d’ajouter : « Alexandre Gurita m’a intéressé au plus haut point lors de sa « captation institutionnelle » de la Biennale de Paris qui est un projet unique et formidable. »

Aujourd’hui, il soutient également l’artiste Fabrice Michel dont l’œuvre a la particularité d’avoir été conçue à partir des commentaires de critiques d’art sollicités par l’artiste.

Discussion autour d’un art socialisé avec Hubert Renard, Jacques Salomon, Fabrice Michel, Ghislain Mollet-Viéville et Jean-Baptiste Farkas (2019)

L’objectif de GMV est de sortir l’art de ses sentiers habituels pour l’associer à d’autres champs disciplinaires. Une manière de traverser les frontières de l’art.

Ghislain Mollet-Viéville en quelques dates
1945 : Naissance à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
1970 : Commence son activité de collectionneur.
1975 : Ouverture au public de son appartement du 26 rue Beaubourg à Paris.
1979 : Devient « agent d’art. »
1984 : Préside l’association Information Fiction Publicité (IFP) créée par Jean-François Brun, Dominique Pasqualini et Philippe Thomas.
1985 : Publie dans différents médias une publicité en guise d’exposition, Presently, I have nothing to show and I’m showing it.
1988 : Devient expert près la Cour d’Appel de Paris.
1992 : Emménage au 52, rue Crozatier à Paris et organise des expositions d’art à vivre sans objets d’art.
1994 : Reconstitution au MAMCO (Musée d’art moderne et contemporain de Genève) de l’Appartement de la rue Beaubourg avec 25 pièces.
2001 : Nouvel appartement, 59 avenue Ledru-Rollin à Paris, où GMV propose des principes inédits d’expositions et d’activations.
2007 : Participe à la Biennale de Paris, « Je vois de l’art de plus en plus, là où ça n’est pas fait exprès. »
2023 : Continue à rencontrer des artistes, participe à des débats, donne des cours à l’ENDA, des conférences à Science Po et la Comédie-Française, écrit des articles et des textes théoriques.

Ressources
Le site web de Ghislain Mollet-Viéville : conceptual-art.net

Articles de Ghislain Mollet-Viéville publiés dans la Revue de Paris
Comment l’art peut repenser l’économie ?
Une œuvre d’art vaut-elle 50 tonnes de fromage ?
Oeuvre d’art, oeuvre artistique, objet d’art… L’art, est-ce mieux sans ?
L’art non artistique et le statut d’agent qui en découle
Pour une éthique qui prendrait le relai de l’esthétique au sein de la Biennale de Paris (avec Jacques Salomon)

Photo en-tête : Unglee

Article publié initialement sur le blog d’Éric Monsinjon, Historien de l’art spécialistes des avant-gardes, sur Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/eric-monsinjon/blog/030423/ghislain-mollet-vieville-personnage-conceptuel

4 Replies to “Ghislain Mollet-Viéville, personnage conceptuel”

  1. Excellent portait d’un si grand nom, si grand connaisseur de l’art minimal et conceptuel.
    Un parcours toujours renouvelé, découvreur de nouveaux langages et défenseur d’un art hors des modes.
    Une belle histoire.

  2. Bonjour Guislain,
    En 85, dans la revue Public, un article conceptuellement glamour avait retenu mon attention.
    Depuis, la manière dont s’expose l’art m’a toujours intéressé.
    J’ai travaillé un temps dans un « centre d’art », ai ouvert une galerie, l’ai fermée, ai créé une asso, ouvert une résidence d’artiste, réouvert une galerie, organisé des expos, défendu des dossiers artistiques, écrit des romans, des pièces de théâtre (jouées), de la poésie, ai milité pour la culture et pour bien d’autres choses, ai bossé chez Damien Hirst, ai lancé un mouvement artistique citoyen au pied d’un monument en friche, etc., je ne vais pas vous ennuyer avec toutes mes petites histoires, mais je me souviens de votre accueil au 26, rue Beaubourg.
    De toutes les expériences que j’ai observées, la vôtre est une de celles qui m’ont le plus influencé.
    Si l’on n’est pas influencé, dans le bon sens du terme, évidemment, on n’avance pas. C’est nécessaire d’avoir des repères.
    J’espère que vous allez bien, chaleureusement et au plaisir.
    Michel

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